Le Centre culturel Georges-Pompidou

Le chantier du Centre National d’Art et de Culture Georges-Pompidou (du nom de son initiateur) à Paris a réuni les savoir-faire de nombreuses sociétés de Saint-Gobain. Sa forme audacieuse et colorée se voulait en adéquation avec les techniques de son temps : les architectes Renzo Piano et Richard Rogers ont voulu créer un bâtiment entièrement modulable pour libérer l’espace intérieur tout en rendant visibles les réseaux techniques qui assurent son fonctionnement.

Le bâtiment repose sur une trame en acier centrifugé composée de 28 poteaux de 52 m de haut qui ont été fabriqués à l’usine de Pont-à-Mousson à Fumel ; à cette trame est accroché un volume entièrement vitré par Saint-Gobain qui a fourni 7 200 m² de vitrages isolants, auxquels s’ajoutent les spectaculaires tubes en vitrage bombé « Sécurit » qui abritent les escalators en façade.
Plusieurs sociétés du Département « Entreprises et Services », qui ont aujourd’hui quitté le Groupe, ont contribué à la délicate installation des réseaux techniques, identifiables par le public grâce à un code couleur spécifique : le jaune du réseau électrique par Saunier-Duval, le vert des tuyaux de la protection incendie par Tunzini-Nessi, le blanc des quatre tours de refroidissement destinées à la climatisation par Air-Industrie. Montées à 45 m de haut au sommet du musée, ces tours de ventilation en forme de tulipe ont été réalisées en plastique armé de fibre de verre par Saint-Gobain Industries.

Ce document n'est pas disponible en téléchargement